Voici quelques photographies prises lors de la visite de la maison de la métallurgie à Liège par l’école de Fraiture en Condroz.
Vous pouvez (notamment) y voir le haut-fourneau de Gonrieux qui date de 1693. Son « sauvetage » de la ruine est du à Léon Willem qui convaincra la société métallurgique d’Espérance-Longdoz de le reconstituer à Liège. Ce sauvetage archéologique est à l’origine du musée.
L’énergie hydraulique était employée pour entrainer notamment des soufflets et des makas.
Remarque: un clic sur les photos pour les agrandir.
Alimentation du haut-fourneau
Botteresse
L’alimentation en matériaux bruts du haut-fourneau était réalisée par des botteresses et cela en montant et descendant des escaliers. Les matériaux(minerai de fer, le charbon de bois et la castine) étaient vidés dans le gueulard. La production au XVII ème siècle était de deux gueuses par jour soit une tonne de fonte.
Les soufflets
Roue hydraulique soufflets
Soufflets
Les soufflets qui se trouvent à droite du Haut-fourneau amenaient de l’air de façon à dépasser la température de 1536 °C nécessaire pour que le minerai de fer fonde (en fait il se passe beaucoup plus de choses qu’une simple fusion). Ces soufflets étaient entrainés par une roue hydraulique visible à l’extérieur.
La coulée de la fonte
Coulée de la fonte
Sur cette image, on voit la coulée de la fonte dans le sable. Une fois refroidie, elle est démoulée sous forme d’une barre, la gueuse.
Le maka.
Grand Maka
Une autre roue hydraulique entrainait un maka ou marteau hydraulique. De part et d’autre de ce maka, on voit des forges. C’est dans celles-ci que la fonte était réchauffée pour ensuite être martelée par le maka. Cette action mécanique a pour propriété de transformer la fonte en fer en enlevant le carbone présent dans celle-ci.
Grand Maka vue marteau